Abstract
Contexte
Bien que populaire dans la majeure partie de l’Afrique subsaharienne, la contraception injectable se caractérise par des taux d’abandons élevés et l’utilisation de l’acétate de médroxyprogestérone intramusculaire (DMPA IM) implique des visites de réinjection trimestrielles dans les structures de santé. Ainsi, les méthodes ou les modalités de prestation facilitant la continuation de la méthode sont un élément essentiel de la réduction des besoins non satisfaits. Une nouvelle formulation et présentation de DMPA, administrée par voie sous-cutanée (DMPA-SC), est maintenant approuvée et disponible dans au moins 25 pays à travers le monde (Sayana® Press, Pfizer Inc.). Ce produit, conditionné dans un système d’injection tout-en-un et facile à utiliser, peut être administré par les femmes elles-mêmes par auto-injection. Des études menées au Sénégal, en Ouganda et au Malawi ont démontré que l’auto-injection de la contraception injectable est réalisable et acceptable par les femmes. La présente étude compare les taux de continuation entre les utilisatrices de DMPA SC en auto-injection et celles du DMPA IM adminitsré par un prestataire et vise à déterminer si l’auto-injection peut favoriser l’utilisation continue de la méthode.
Presented at the 2018 International Conference on Family Planning in Kigali, Rwanda